Pour savoir de quoi les larmes non-émotionelles sont-elles composéees, nous avons commencé par rechercher dans différents textes des extraits qui évoqueraient la composition des larmes.

Nous avons trouvé dans un extrait de texte de Rimbaud (dans Mémoire, datant de 1872), que les larmes étaient salées : « L'eau claire ; comme le sel des larmes d'enfance »

Nous avons aussi trouvé que les larmes étaient composées d'eau dans le poème A Philis de Pierre de Marbeuf : "Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
Ton amour qui me brûle est si fort douloureux, Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes."

 

 

Puis, nous avons réalisé diverses expériences pour vérifier et compléter les informations que nous avons trouvées. Il a donc fallu que nous nous procurionsun extrait de nos larmes. Nous les avons récoltées dans  des tubes la veille de l’expérience.

 

Nous avons effectué la série de tests suivants :

 

*Hypothèse 1 : Il y a t-il  de l’eau dans les larmes ?

Nous avons placé dans un bécher à l’aide d’une pipette quelques gouttes de nos larmes. Puis, nous avons ajouté du sulfate de cuivre anhydre (Cu²+ + SO4²-). Si le sulfate de cuivre anhydre devient bleu, alors  cela nous confirme que les larmes sont composées d’eau.

Observations : Le sulfate de cuivre anhydre est devenu bleu.

Conclusions : Donc, présence d’eau.

 

*Hypothèse 2 : Il y a t-il des ions chlorures dans les larmes ?

Nous avons placé dans un bécher à l’aide d’une pipette quelques gouttes de nos larmes. Puis, nous avons ajouté du nitrate d’argent (Ag+ NO3). Si le précipité blanchit, alors  cela nous confirme que les larmes sont composées d’ions chlorures.

Observations : Le nitrate d’argent a blanchi.

Conclusions : Donc, présence d’ions chlorures

 

*Hypothèse 3 : Il y a t-il des ions sodium dans les larmes ?

Nous avons mis en contact une goutte de larme avec une flamme d’une bougie. Si la flamme devient orange, alors  cela nous confirme que les larmes sont composées d’ions sodium.

  Observations : Changement de couleur (orange)

Conclusions : Donc présence d’ions sodium.

 

*Hypothèse 4 : Quel est le PH des larmes ?

Nous avons ajouté quelques gouttes de larmes sur du papier PH. Le PH nous indique si le milieu est basique (>7), acide (<7) ou neutre (=7). Pour qu'un milieu soit considéré comme neutre, le pH doit être de 7.

Observations : PH de 7

Conclusions : Donc PH neutre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons par la suite effectué quelques recherches pour approfondir nos études sur la compostion des larmes.

 

Le liquide lacrymal (venant du latin lacrima, qui signifie larme) concentre à la fois les larmes et le film lacrymal.

Ce liquide physiologique (se dit des fonctions et des réactions normales de l’organisme, Dictionnaire français Larousse) est aqueux et salé ; il absorbe  comme tout autre liquide qui sort de notre corps  des éléments sur sa route.

Les larmes sont composées majoritairement d’eau, à 98% mais, on retrouve dans le liquide lacrymal d’autres éléments :

• des sels minéraux (Le liquide lacrymal lors de sa formation a absorbé de nombreux sels minéraux, ce qui explique que nos larmes sont composées d’environ 7g /L de sel).

• des enzymes (généralement des enzymes phospholipases, qui tuent les bactéries).

• des lipides

• du chlorure de sodium (NaCl, permet de garder le globe oculaire stérile)

• des protéines (lysozymes, lactotransferrines, albumines, globulines,…)

• des antiseptiques (qui détruisent les microbes). 

 

La composition des larmes peut  légèrement varier selon son emplacement. On distingue différents couches :

• Couche superficielle : secrétée par les glandes de Meibomius, constituée de lipides pour limiter l’évaporation naturelle des larmes (dû à  l’eau).

• Couche intermédiaire : secrétée par les glandes lacrymales, constituée d’eau à 99 %, de nutriments permettant le transport de d’oxygène et de dioxyde de carbone.

• Couche profonde : secrétée par les glandes muqueuses et cellules glandulaires de la conjonctive, composée de protéines